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Une image vaut mille mots… et combien de grammes de CO₂? 

Avec l’essor fulgurant de l’intelligence artificielle générative, peu d’utilisateurs réalisent que chaque requête adressée à des modèles comme ChatGPT ou DALL·E a un coût environnemental bien réel et souvent méconnu. 

Une étude publiée en 2024 par Hugging Face, Carnegie Mellon et l’Allen Institute for AI tire la sonnette d’alarme : les IA consomment d’énormes quantités d’énergie, non seulement lors de leur entraînement, mais aussi à chaque utilisation. Écrire un texte, générer une image, ou simplement poser une question génère des émissions de gaz à effet de serre (GES). 

 IA générative vs tâches simples : un fossé énergétique 

L’étude a analysé 88 modèles d’IA, révélant une consommation allant de 0,002 à près de 3 kWh pour 1 000 requêtes. En comparaison : 

  • 1 000 images générées via Stable Diffusion = jusqu’à 2,9 kWh, soit l’équivalent de 500 recharges de téléphone. 
  • Une seule image générée = 1 594 g de CO₂, l’équivalent de 4 km en voiture. 
  • Une requête générative consomme jusqu’à 30 fois plus d’énergie qu’une recherche web classique. 

À l’opposé, certaines IA spécialisées ne consomment que 0,002 kWh. 

Trois facteurs qui aggravent l’impact climatique de l’IA 

L’empreinte carbone d’un clic dépend de : 

  • La nature de la tâche (générer = plus énergivore que classer). 
  • La taille du modèle utilisé. 
  • La source d’électricité (charbon vs hydroélectricité). 

Chaque interaction numérique laisse une trace. Plus les modèles sont puissants, plus ils sont énergivores…et plus leur déploiement massif soulève de défis environnementaux.  

Une technologie au coût invisible mais réel 

L’étude souligne que l’inférence (l’utilisation d’un modèle déjà entraîné) pourrait, à terme, dépasser le coût énergétique de l’entraînement lui-même. Ce qui semble anodin à l’échelle individuelle devient lourd à l’échelle planétaire. 

Les usages de l’IA générative se multiplient : assistants, recherche, navigation, communication, création… sans que leur impact écologique ne soit encore bien compris du grand public.  

Comment agir?  

Trois solutions pour une IA plus responsable  

  1. Sobriété numérique : Privilégier les modèles spécialisés et adaptés aux besoins.
  2. Transparence énergétique : Exiger des données claires sur l’empreinte des outils numériques.
  3. Compensation carbone : Contrebalancer vos émissions numériques grâce à des projets certifiés.

 Ce que Planetair propose 

Chez Planetair, nous vous accompagnons pour : 

  • Calculer l’empreinte carbone de vos usages numériques. 
  • Compenser via des projets certifiés Gold Standard. 
  • Réduire votre impact en adoptant des outils plus sobres. 

 L’intelligence artificielle ne doit pas devenir un luxe environnemental. Ensemble, faisons-en un levier pour un monde plus durable. 

 Source : Power Hungry Processing: Watts Driving the Cost of AI Deployment? Une étude présentée à la conférence ACM FAccT 2024, réalisée par des chercheurs de Hugging Face, Carnegie Mellon et l’Allen Institute for AI. Accéder à l’étude complète 

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