Votre empreinte climatique

Nous avons tous un impact sur le climat. Cet impact provient principalement de notre consommation d’énergie, que ce soit en raison de nos déplacements motorisés ou aériens, ou encore de notre consommation d’électricité, de mazout ou de gaz naturel.

Ce que vous pouvez faire

Calculer

On peut aujourd’hui connaître assez précisément la quantité de gaz à effet de serre que nous émettons en raison de nos diverses activités. Dans cette optique, Planetair met à votre disposition une série de calculateurs pour vous permettre d’évaluer votre impact climatique

Calculer

Réduire

Le plus important, c’est de réduire ses émissions de gaz à effet de serre chaque fois que c’est possible : éteindre les lumières lorsqu’on quitte une pièce, utiliser des appareils écoénergétiques, baisser le thermostat, réaliser une évaluation énergétique de sa maison, utiliser des ampoules DEL, utiliser les transports publics le plus possible, acheter une voiture économe en carburant, prendre des vacances près de chez soi ou réduire ses déplacements motorisés et aériens.

Compenser

On peut neutraliser en tout ou en partie ses émissions de gaz à effet de serre en investissant dans des projets de réduction d’émissions de gaz à effet de serre (GES). Il s’agit, en fait, de payer quelqu’un d’autre afin qu’il mette en oeuvre un projet qui réduit de façon réelle et vérifiable les propres émissions de gaz à effet de serre globales. Ainsi, on en vient à neutraliser ses propres émissions – à avoir un « bilan carbone neutre ». C’est ce qu’on appelle la compensation carbone.

Ainsi, compenser ses GES signifie investir dans des projets en énergies renouvelables, en efficacité énergétique ou en reforestation, qui contribuent à réduire les gaz à effet de serre (GES) présents dans l’atmosphère.

Compenser

Agissez dès maintenant!

Que pouvez-vous faire immédiatement pour réduire vos émissions de gaz à effet de serre?

  1. Tenir les réunions par vidéoconférence. En plus de réduire les émissions de GES, elles permettent de réaliser des économies de coûts importantes et d’éviter le stress occasionné par les voyages et par les séjours loin de la maison.
  2. Réduire le nombre de déplacements en combinant plusieurs déplacements. Par exemple, planifier plusieurs réunions à destination afin d’éviter d’effectuer plusieurs vols. C’est bon pour la Planète et le portefeuille.
  3. Prendre le train. Un train émet entre 33 % et 50 % de moins de COque l’avion. Que ce soit entre Ottawa et Montréal ou Londres et Paris, on découvre le confort du voyage en train.
  4. La classe économique est vraiment économique. Non seulement elle coûte moins cher, mais elle est plus respectueuse du climat, car plus de personnes par avion signifie moins d’émissions par personne. Un vol aller-retour de Toronto à Beijing via Vancouver génère l’équivalent de 7,4 tonnes d’émissions de COen classe économique, 11 tonnes en classe affaires et 17,7 tonnes en première classe. Un vol en classe économique est donc 2,4 fois moins nuisible qu’un vol en première classe.
  5. Choisir le trajet le plus direct possible. C’est au décollage et à l’atterrissage que les moteurs d’avion brulent le plus de carburant. Plus il y a d’escales, plus l’avion émet de gaz à effet de serre. Sans oublier l’inconvénient des périodes d’attente à l’aéroport!
  6. Des vacances près de chez soi. Si on habite Winnipeg, des vacances dans les Alpes autrichiennes avec correspondance à Toronto causeront environ 7 fois plus d’émissions de gaz à effet de serrequ’un vol à destination de Calgary pour visiter les montagnes Rocheuses.
  7. Planifier son voyage de façon à pouvoir utiliser les transports publics à destination. En général, c’est facile… et bon marché.
  1. Soigner son style. Accélérer brutalement, stopper abruptement et conduire de façon agressive augmentent la consommation d’essence jusqu’à 37 %. Anticiper et conduire de façon défensive. C’est bon pour le portefeuille et l’environnement.
  2. Doucement! Augmenter votre vitesse de 100 à 120 km/h fait augmenter votre consommation d’essence d’environ 20 %.
  3. Plus il tourne, plus il consomme. Lorsque le moteur tourne au ralenti durant plus de 10 secondes, il brûle plus d’essence que lors du redémarrage du véhicule.
  4. Trop chaud? On ouvre la fenêtre! Mettre en marche l’air conditionné dans le trafic urbain augmente jusqu’à 20 % la consommation d’essence.
  5. Gonfler les pneus. Un pneu insuffisamment gonflé de simplement 56 kPa (8 psi) peut faire augmenter votre consommation d’essence de 4 %.Pensez à vérifier la pression des pneus chaque mois.
  6. À plat en hiver? Les températures froides réduisent la pression de l’air dans les pneus, ce qui accroît la résistance causée par la neige. Chacun des pneus insuffisamment gonflés de 14 kPa (2 psi) cause une augmentation de la consommation d’essence de 1 %. Vérifier régulièrement la pression des pneus, surtout après une importante baisse de température.
  7. Garder le contrôle. Maintenir une vitesse constante lorsqu’on roule sur une route large à asphalte sèche, avec une bonne visibilité, contribue à économiser de l’essence. Utiliser le régulateur de vitesse.
  8. On reste en forme… la voiture aussi! Un véhicule mal entretenu consomme davantage, produit davantage d’émissions, exige des réparations coûteuses et a une faible valeur de revente.
  9. Utiliser les transports publics. Un autobus de ville peut remplacer 40 véhicules, faire économiser quelque 10 000 litres d’essence et réduire les émissions de gaz à effet de serre de 25 tonnes par année.
  10. Le calcul est simple. Le covoiturage avec une autre personne réduit les émissions de moitié. Le covoiturage avec quatre personnes les réduisent à un cinquième. Sans oublier les coûts, qui diminuent d’autant! Vancouver, Toronto, Montréal et Halifax,entre autres villes canadiennes, disposent de services de covoiturage.
  11. La voiture gèle? Une solution au problème du moteur froid est d’utiliser un chauffe-moteur pour réchauffer le liquide de refroidissement qui, à son tour, réchauffera le moteur et les lubrifiants. Le moteur démarrera plus facilement et atteindra plus rapidement sa température maximale de fonctionnement. Sous 0°C, un chauffe-moteur peut faire économiser 10 % d’essence, voire davantage, entre le démarrage et le moment où le moteur atteint sa température maximale de fonctionnement. Utiliser une minuterie évite que le chauffe-moteur consomme de l’électricité toute la nuit.
  12. Passer à la vitesse supérieure. Avec un véhicule à transmission manuelle, il est préférable de changer rapidement de vitesses afin de passer à un rapport supérieur et de maintenir le véhicule au rapport le plus élevé. À moins d’effectuer un dépassement ou d’accélérer lors d’une entrée sur l’autoroute, changez de vitesse dès l’atteinte un régime d’environ 2 000 tours/minute. La plupart des voitures modernes sont capables de rouler en quatrième ou en cinquième vitesse dès 60 km/h.
  13. Mettre la voiture au régime. Elle pourrait sûrement perdre quelques livres. Chaque tranche de 100 kg supplémentaires consomme 0,5 litre/100km d’essence en plus.
  14. Nouveau véhicule? Vérifier la cote de consommation de carburant sur l’étiquette ÉnerGuide. Ce label figure sur les nouveaux véhicules légers vendus au Canada. On peut également obtenir la cote de consommation de carburant de tous les véhicules – voitures, véhicules utilitaires légers et fourgonnettes – vendus au Canada en consultant le « Guide de consommation de carburant » publié par Ressources naturelles Canada.
  15. Quelle huile choisir? Lors de l’achat d’huile à moteur, vérifier que le contenant porte la mention « Économise l’énergie ». Utiliser de l’huile multigrade à faible viscosité, comme recommandé dans le guide du propriétaire, peut rendre le moteur plus économe en essence, surtout s’il est froid lors du démarrage.
  16. Plus c’est court, plus c’est cher! Éviter les courts trajets en voiture. Sur les quatre premiers kilomètres, une voiture consomme environ 30 litres/100km, le temps que le moteur se réchauffe. Laisser la voiture chez soi pour deux courts trajets par semaine permet d’émettre 50 kg de COen moins par an.
  17. Acheter ou ne pas acheter, telle est la question. Envisager un service de partage de voitures permet d’économiser de l’argent et fera une grande différence pour la préservation du climat.
  18. Amateur de ski et de vélo? Le porte-bagages de toit augmente la consommation d’essence de 10 à 50 %, selon la vitesse de conduite.
  19. Plus c’est petit, plus c’est joli. Dans des conditions de conduite normale, un moteur de petite taille est plus économe en essence. Choisir le plus petit moteur répondant aux besoins quotidiens.
  20. Relever le défi de l’éco-conduite sur roulezmieux.ca!
  1. L’efficacité énergétique, c’est payant. Un foyer canadien est muni, en moyenne, de 30 appareils d’éclairage qui consomment près de 200 $ en électricité chaque année. En remplaçant seulement cinq ampoules fonctionnant plus de trois heures par jour par des ampoules fluocompactes certifiées ENERGY STAR® on économise environ 30 $par an.
  2. Chaque petit geste compte. Si, tous les foyers canadiens (au nombre de 12 millions) remplaçaient seulement une ampoule incandescente de 60 watts par une ampoule fluocompacte de 20 watts, cela permettrait d’épargner jusqu’à 73 millions de dollars par an en coûts énergétiques et les émissions de COseraient réduites de pratiquement 400 000 tonnes, l’équivalant de 80 000 voitures en moins sur les routes!
  3. Utiliser un couvercle en cuisinant. Abaisser la température de l’élément nécessite seulement deux tiers d’électricité.
  4. Cuisiner sous pression. Lorsque le temps de cuisson dépasse 20 minutes, l’autocuiseur est idéal : il nécessite 30 % d’énergie de moins qu’une casserole ordinaire.
  5. Régler le four électrique en mode convection permet de diminuer la température de jusqu’à 20 °C.
  6. Selon le temps de cuisson déjà écoulé, on peut généralement éteindre le four jusqu’à 15 minutes avant la fin de la durée prévue.
  7. Pour réchauffer les aliments, le four à micro-ondes demande moins d’énergie que le four électrique.
  8. En partant en vacances, on ferme le chauffe-eau.
  9. Poser une minuterie sur le chauffe-eau. Il est possible de le programmer pour l’éteindre ou baisser sa température lors de nos absences.
  10. Porter un chandail. Pour chaque degré en moins au thermostat, on économise environ 7 % d’énergie. Cela représente jusqu’à 400 kg de COpar an par degré, selon le système de chauffage.
  11. Les bâtiments existants utilisent jusqu’à trois fois plus d’énergie que les nouveaux bâtiments. Des rénovations écoénergétiques peuvent réduire jusqu’à 80 % la quantité d’énergie liée au chauffage de l’eau et de l’air.
  12. Le chauffage de l’eau exige une quantité importante d’énergie. Avec un pommeau de douche ordinaire, même la plus rapide des douches nécessite jusqu’à 190 litres (42 gallons) d’eau chaude. Un pommeau de douche à débit réduit peut réduire cette quantité de moitié, tout en conservant la pression de l’eau.
  13. Lors de l’achat un appareil ménager, choisir un modèle qui porte le label ENERGY STAR et qui soit plus petit possible répondant à vos besoins.
  14. La lessive ne gèlera pas! Des études prouvent que la lessive sera aussi propre que l’on utilise de l’eau chaude ou de l’eau froide au rinçage. Le cycle à l’eau froide fait consommer beaucoup moins d’énergie. Il est recommandé d’acheter le détergent approprié toutefois.
  15. On se rappelle des 3 R? il faut moins d’énergie pour produire des produits recyclés. La fabrication de papier recyclé exige 30 à 70 % d’énergie de moins que la fabrication de papier fait de ressources vierges. De plus, le recyclage du papier contribue à la réduction des émissions de méthane se produisant lors de sa décomposition dans les sites d’enfouissement. Le méthane est un gaz à effet de serre 20 fois plus puissant que le CO2.
  16. Vive l’obsession du contrôle. Les thermostats électroniques programmables permettent d’éviter des fluctuations de température. Ils feront épargner jusqu’à 10 % en frais de chauffage, pouvant permettre de récupérer l’investissement en quatre ans.